La chirurgie esthétique motivée par les tendances
Dans la mythologie gréco-romaine, la beauté suscite l’admiration. Selon le mythe, la dieu grecque Aphrodite, comme Vénus, son homologue romain, en raison de sa beauté inégalée a provoqué un tollé partout où elle s’est rendue. Dans la culture occidentale, héritier des valeurs gréco-romaines, les femmes sont admirées pour leur beauté, considérée comme origine et forme la plus précieuse de la beauté et de la fertilité.
Adorée et encouragée à rester toujours belle, chaque femme apprend dès l’enfance l’importance des apparences pour garder et améliorer sa position dans la société. La beauté la rend puissante et désirée même si elle n’est pas jeune. Pendant l’enfance, et surtout dans l’adolescence, les jeunes femmes se sentent très mal avec certaines parties de leur corps, leur forme des seins, leur couleurs des yeux, leurs formes des hanches et leurs visages semblent ne pas correspondre aux tendances de la beauté.
Le sentiment s’intensifie si la personne souffre de malformations congénitales ou résultant d’un traumatisme, d’une blessure ou d’un cancer. Chez les jeunes, le nez et les seins sont les cibles privilégiées de cette quête ; cependant, d’autres parties du corps et du visage, comme le ventre, les fesses et les pommettes, n’échappent pas aux critiques sévères des amies ou de la famille. Au fil des ans, le sentiment d’inconfort face à leurs propres imperfections tend à augmenter, et les signes de vieillissement, de maternité ou de « dépôts de graisses supplémentaires » renforcent le mécontentement des femmes à l’égard de leur propre âge, étant donné que la norme idéale promue par les médias se concentre sur les jeunes ayant des petits corps comme les célébrités.
Ces paramètres incitent à enjoliver ou à changer les aspects de leurs corps, ce sentiment nourrit la motivation et le désir des femmes d’être bien dans leurs corps.
Un miroir reflète notre image, c’est pourquoi il est utilisé depuis des siècles surtout par les femmes. C’est même un élément clé des contes de fées que nos grand-mères nous racontent pendant l’enfance. Il y a celles qui restent des heures devant un miroir s’admirant, découvrant des détails non seulement sur leur corps, mais surtout leur visage, car le visage est considéré comme l’élément déterminant de notre identité. Cependant, avec la technologie actuelle, le miroir n’est plus le seul objet qui reflète l’image du corps. La photographie a pris de l’importance lorsqu’elle a pris part à une fonction qui, pendant des siècles, était rendue aux miroirs.Grâce à des appareils de plus en plus modernes, avec des caméras attachées à des ordinateurs, des smartphones, des caméras portables les femmes sont plus intéressées par la beauté.
Avec l’accès à Internet, ces dispositifs ont permis, à tout moment et à tout endroit, de prendre des autoportraits et de les publier sur les réseaux sociaux en temps réel. Le cas des selfies est le meilleur exemple pour étudier cette tendance. Wikipedia définit le selfie comme une sorte de photographie d’auto-portrait, généralement prise avec un appareil photo portable ou un téléphone avec une caméra. Ce mot a été considéré comme le mot international de l’année en 2013 par l’Oxford English Dictionary .
Les avancées technologiques dues à la mondialisation permettent la transmission rapide de l’information permettent de communiquer en temps quasi réel avec des milliards de personnes au monde . Internet atteint un nombre incalculable d’utilisateurs dans différentes parties du globe. Cette facilité de communication contribue au contact virtuel entre les individus par
le biais de réseaux sociaux et de sites de rencontres, pour des objectifs divers.
Certains disent que l’apparence est « la carte visite d’une personne », puisque « les premières impressions sont les plus durables ». Sur les réseaux sociaux comme Google+, Facebook et Instagram, il est quotidien de publier des photos personnelles, en particulier des autoportraits ce qui donne naissance à une vague de commentaires. Ceux qui publient des photos sur ces plateformes sociales s’attendent à présenter une bonne image et à être reconnus avec un « j’aime », un « com » et parfois même un « partage ». Cependant cette technologie a parfois des conséquences désastreuses, elle peut briser la personnalité d’une personne si les avis sont négatifs. Le but du selfie est de montrer le meilleur angle de son image personnelle pour la divulguer sur les réseaux sociaux. C’est la mode du moment ! Un miroir de l’estime de soi d’une personne. Un stimulateur de la tendance.
Comment engager un médecin à respecter vos attentes esthétiques ?
Le formulaire de consentement signé entre le médecin et le patient sert d’assurance pour le chirurgien plastique et le patient puisqu’il permet de mettre à niveau et de renforcer la nature contractuelle du service entre les deux tiers. Ce document rend la relation médecin-patient claire, transparente et honnête, et respecte l’autonomie du patient lorsqu’il est victime d’une atteinte au corps par la chirurgie. Ainsi, il s’assure que le patient est conscient des avantages, des inconvénients, des risques, des objectifs, des résultats possibles et des limites. En outre, le chirurgien plastique, lorsqu’il l’utilise correctement, montre sa réputation, ses bonnes intentions et ses principes, son honnêteté, et cela devient alors un facteur motivant.
Ce genre d’engagement consiste à obliger le médecin à informer le patient de tout ce qui concerne l’opération, le prix, les complications possibles et les contre-indications pour qu’il comprenne et accepte de subir le traitement proposé sans avoir la moindre crainte de ce qu’il peut passer, le patient aura le droit de refuser à tout moment de subir une opération ou un traitement sujet du contrat qui a été signé. Le médecin selon ce consentement (reconnu par la loi universelle) sera quant à lui payé pour tout acte médical fourni au patient durant l’opération et les suites opératoires. Le médecin se charge des frais engendrés pour toute complication, changement d’état de santé du patient dû à une erreur médicale.
Bien que le Code civil, le Code de défense du consommateur et le Code d’éthique médicale en Tunisie recommandent que l’information soit fournie aux patients avant le début du traitement, de nombreux médecins négligent l’importance du formulaire de consentement dûment signé entre le médecin et le patient. Bien que le formulaire de consentement soit conçu en faveur du patient, ce dernier pourra pour des traitements non invasifs se contenter d’un accord oral. Il est conseillé de signer le formulaire de consentement car d’innombrables jugements et décisions prononcées par les tribunaux affirment sans aucun doute que le formulaire signé par les deux tiers reste la seule pièce justificative de l’acte médical. Il est nécessaire de fournir aux médecins des preuves matérielles attestant que les renseignements fournis dans un une consultation préliminaire sont vrais.
L’une des circonstances de cette pièce légale, qui est devenu déjà une obligation pour tous les médecins pour fournir au patient le meilleur traitement médical, est de solliciter le maximum d’effort de la part du médecin pour parvenir au résultat désiré selon selon les normes en vigueur.